Augmenter le nombre de vaches et installer un 3e robot 

Nicolas Abiven, son père Christian et Dominique Bourhis sont associés sur le Gaec des 2 Rivières à Ploudaniel dans le Finistère, Ils emploient 2 salariés. Leur exploitation compte 123 vaches (41 primipares et 82 multipares), un droit à produire de 2 millions de litres (bientôt 2,5), un robot d'alimentation et deux robots de traite. Le troisième robot sera bientôt installé et servira uniquement pour les primipares, elles seront 50 à l'utiliser. Les 2 robots existants seront occupés par 100 multipares au maximum. Cette stratégie vise à atteindre une production à plus de 46 kg de lait par jour par vache en maximisant le nombre de traite.

Leur volonté dans les mois à venir est d'augmenter le nombre de vaches grâce à leurs génisses, sans acheter des animaux à l’extérieur. Ils savent qu’il est primordial d’assurer leur bonne croissance afin d’atteindre des pics jusqu’à 45 kg en première lactation. L’objectif de l’éleveur est d’atteindre un âge au vêlage de 24 mois avec un poids vif de 670 kg. 

Un programme nutritionnel précis 

En phase lactée, les veaux reçoivent de la poudre de lait GENILAC GOLIATH, jusqu’à 8 litres par jour en 2 repas. L’éleveur réalise un mash 1er âge composé de GENIMASH, de paille broyée très fine et de mélasse. Celui-ci est donné à volonté aux veaux jusqu’à 4 mois d’âge. 
Pour la période 4 à 8 mois, l’éleveur réalise un autre mash avec de l’orge XL GRAIN, tourteau de soja, VITACARTE 401, paille broyée très fine et mélasse. 

Par la suite, les génisses reçoivent une ration totale mélangée à base d’ensilage d’herbe, d’ensilage de maïs, de paille et de VITACARTE 401et ceci jusqu’à la rentrée dans le 1er lot des vaches taries.

« Les génisses sont nourries à volonté dès la naissance durant toute la phase d’élevage. Les croissances sont bien meilleures. Il n’y a pas d’effet repas et les génisses sont plus calmes », précise Christophe Conq, le technico-commercial Vitalac qui accompagne les éleveurs au niveau de la nutrition et de la conduite d'élevage, Philippe Arzul, Responsable technique Ruminants Vitalac se joint également à lui si nécessaire. 

"C'est un suivi régulier qui nous aide à toujours progresser. Christophe était déjà là à la mise en route des robots de traite, et Philippe nous suit en plus pour répondre à des problématiques plus précises." explique  Nicolas Abiven.

Plusieurs points de contrôles

Au Gaec de Ploudaniel, l'accompagnement de Vitalac passe par les mesures et le contrôle. Analyses de l'ensemble des fourrages, pH urinaires, prises de sang, calculs des rations pour toutes les vaches quels que soient leurs stades physiologiques et leurs besoins, calculs économiques, pesées des veaux et calculs des GMQ. 

"Les jours d'ensilage je passe sur la ferme pour faire le test d'éclatement des grains et vérifier que les fourrages seront bien valorisés par les bovins ensuite" explique Christophe Conq.

D'un commun accord, l'objectif fixé en ce début d'année est de passer à une visite mensuelle de Christophe afin de suivre au plus près les résultats techniques et économiques de l'élevage. 

Eleveurs et Christophe Conq.jpg
Christophe Conq, technico-commercial Vitalac avec Nicolas et Christian Abiven, les éleveurs du Gaec des 2 Rivières

Zoom sur les taries 

Au Gaec, les vaches taries font l'objet d'attention et sont séparées en 2 lots. : les vaches en début de tarissement et celles en prépa-vêlage

Elles ont une ration commune jusqu'à un certain point puis 3 semaines avant le vêlage les vaches concernées reçoivent un aliment complet minéralisé spécial taries, le TARIFORCE "qui permet la gestion négative de la BACA, la stimulation de l'ingéré, de l'immunité et la prévention des maladies postpartum" explique Christophe.

Pour favoriser une ration homogène et limiter le tri, l’éleveur utilise de la paille très finement broyée et rajoute de l’eau pour ces 2 rations. Les génisses en approche du vêlage intègrent le 1er lot des vaches taries trois mois avant le vêlage.